Retraites : non au passage en force
La journée d’action syndicale pour la défense de la retraite solidaire
montre que le gouvernement doit revoir sa copie sur son projet de
réforme.
La loi de 2003 en faisant de l’augmentation de la durée de cotisation la seule réponse au financement des retraites n’a apporté aucune solution durable. Le niveau des pensions ne cesse de se dégrader et les déficits de se creuser.
La priorité aujourd’hui réside dans l’amélioration de l’emploi des salariés de plus de 55 ans, dans la prise en compte de la pénibilité des métiers ou encore dans le réabondement régulier du fonds de réserve des retraites.
J’ai demandé aujourd’hui au Premier ministre, au nom des députés du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, que soit organisé très rapidement un débat au Parlement sur l’avenir de notre régime de retraite.
A la dispersion envisagée des mesures législatives et réglementaires qui vise à masquer le démantèlement des droits sociaux sans contrepartie, nous préférons comme le réclament les organisations syndicales, une discussion globale pour que soit défendu le système de retraite par répartition, fondé sur la solidarité entre les générations.