De la rentabilité médicale à la médecine au rabais, il n’y a qu’un pas !

Publié le par Jean Mallot

Mme Bachelot s’échine à faire croire que sa réforme du système de santé recueille un large consensus parlementaire. Dès l’entrée dans l’examen du projet, cette affirmation a volé en éclat.


Les députés socialistes, radicaux, citoyens demandent que la loi garantisse noir sur

blanc l’égalité d’accès aux soins sur tout le territoire et pour tous les Français. On

sait que dans la réalité d’aujourd’hui ce n’est plus le cas.


Le gouvernement et sa majorité refusent d’en débattre. Ils ont dit non aux

propositions pour assurer l’accès à des soins de proximité dans le cadre d’un

service public. Seule compte désormais la rentabilité.


Pis, leur projet de loi détricote le service public hospitalier en permettant aux

cliniques privées de choisir, à la carte les missions de service public qu’elles assumeront : Mme Bachelot a reconnu que ce choix était au coeur de la philosophie de son projet. En clair, il donne le droit aux cliniques privées de refuser la

permanence des soins ou la prise en charge des malades les plus pauvres.


C’est l’institutionnalisation de cette médecine inégalitaire qui nous heurte et que

nous allons combattre durant tout ce débat.

De la rentabilité médicale à la médecine au rabais, il n’y a qu’un pas.

Publié dans A l'assemblée

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