Congrès fédéral du PS à Cosne d'Allier (7 novembre 2008)

Publié le par Jean Mallot

Congrès fédéral du PS Cosne d’Allier (7 novembre 2008)

Intervention de Jean MALLOT

 

 

Les débats préparatoires au congrès, sur les motions d’orientation, ont été nombreux et riches dans notre département. Ils se sont déroulés dans la transparence, l’égalité de traitement et le respect mutuel.

De ces débats et du vote des militants on peut tirer un certain nombre d’enseignements.

L’influence de la crise financière et de ses conséquences économiques et sociales a été forte. Elle a mis en avant encore plus nettement la nécessité de reconstruire un système financier international qui ne conduise plus à ce type de situation, de prendre des mesures au niveau européen en matière monétaire, d’investissements publics etc, et au niveau national, de placer au cœur de nos politiques la question sociale, la redistribution, le retour de la puissance publique. Bref de construire un modèle alternatif et de nous opposer frontalement au libéralisme et à Sarkosy. Lequel parait avoir compris un certain nombre de choses sur le système économique mondial, mais, ne nous y trompons pas, son naturel devrait rapidement revenir au galop.

 

On a vu d’ailleurs, pendant  la période du débat, comment progressivement les questions sociales ont pris le pas sur les sujets relatifs au développement durable et à l’environnement, très présents au début sans que d’ailleurs ces deux grands thèmes soient exclusifs l’un de l’autre.

Les débats ont aussi montré par leur évolution dans le temps le fort attachement à la stratégie du rassemblement à gauche pour conquérir et exercer le pouvoir. Les nuances du début sur ce point se sont fortement estompées au fur et à mesure qu’on s’approchait du 6 novembre.

Les débats et surtout le vote (puisque ceux qui n’avaient que le mot discipline et l’invocation des clivages du passé à la bouche n’ont pas obtenu le résultat qu’ils espéraient) ont mis en évidence la volonté des militants de rassembler le parti et de le remettre au travail. A cet égard le premier rassemblement opéré autour de M. AUBRY a été bien perçu.

Pour la suite il faut rester sur les questions de fond, reprendre ces enseignements, cette demande d’un clair ancrage à gauche, poser cela sur la table et voir qui veut, sur cette base, travailler avec qui. C’est par rapport à ces leçons tirées que pourront se constituer une majorité, à partir d’une synthèse partielle, et une minorité, pour les trois ans qui viennent.

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