Florilège des interventions de Jean MALLOT à l'Assemblée Nationale-2

Publié le par Jean Mallot

3 - Revenus du travail

 

« Tout le monde a compris que nous sommes, nous aussi, attachés au rôle que joue le salaire, et donc le salaire minimum puisqu’il en est un élément constitutif majeur. » 25/09

 

« Les rapports et les déclarations gouvernementales abondent et les suggestions fleurissent pour stigmatiser l’abondance des niches fiscales. Or le Gouvernement ne trouve rien de mieux que d’en créer de nouvelles dans le projet de loi en faveur des revenus du travail et de faire échapper aux cotisations sociales les primes exceptionnelles qu’il prétend instaurer. Ce n’est plus de la contradiction, mais bel et bien de l’incohérence... Il en résulte des systèmes très complexes, de véritables usines à gaz dont vous avez perdu le contrôle depuis longtemps. Il en résulte également un manque à gagner pour la puissance publique, sous forme de cotisations ou d’impôt. Or ce manque à gagner vous fera grandement défaut lorsque viendra le temps d’équilibrer le budget. » 24/9

 

« Mon amendement, de bon sens, n’a d’autre objet que de permettre la vérification que ces règles qui interdisent la substitution au salaire direct, de l’épargne salariale sous diverses formes, soient bel et bien respectées. » 24/9

 

« Le bouclier fiscal symbolise tout à fait une philosophie que Mme Lagarde illustre souvent en répondant aux questions au Gouvernement : creuser les inégalités et accroître les tensions dans la société devrait créer des richesses qui par « ruissellement » finiraient pas atteindre les plus pauvres. Dans cette optique, plus on est riche, moins on doit payer d’impôt : pour cela on instaure une protection, le bouclier fiscal. Notre collègue de l’UMP, Frédéric Lefebvre, qui viendra certainement défendre des amendements en tant que porte-parole officieux de l’Élysée, porte un bien beau nom. Le « fèvre », c’est le forgeron. Et il forge des boucliers, le bouclier fiscal et d’autres encore. » 24/09

 

« En effet, que devient le salaire dans tout cela ? Tout le monde a une famille, dont il veut assurer le bien-être quotidien et la sécurité. Quand on a un salaire, même peu élevé, on sait au moins ce que l’on a. Mais quand il s’agit d’une prime, éventuelle, à laquelle peuvent se substituer des heures supplémentaires, le revenu n’est plus régulier, la sécurité disparaît et la précarité se généralise, y compris pour ceux dont le salaire est assez élevé.

Vous menez donc bel et bien une politique insidieuse, qui opère par glissements progressifs vers la précarité et déstructure peu à peu notre société. »24/09

« L’amendement n° 127 a pour objet de passer à l’acte sur le plafonnement des niches fiscales Au bout d’un certain temps, leur effet s’émousse, est détourné ou procure au bénéficiaire un effet d’aubaine qui est bien éloigné de l’intention initiale. »24/09

 

« La Prime Pour l'Emploi n’a pas à être siphonnée. Aussi, nous proposons que son montant soit augmenté afin de soutenir le pouvoir d’achat de nos concitoyens »24/09

 

« Nous en sommes au troisième ou quatrième texte sur le pouvoir d’achat depuis le début de la législature et, manifestement, à entendre les intervenants de l’UMP, y compris les rapporteurs, font défaut à cette politique une vision d’ensemble et une évaluation de l’effet de ces différents textes » 24/09

 

Publié dans A l'assemblée

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